Bêtes Sauvages
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 Gale H.

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Emman

Emman


Messages : 166
Date d'inscription : 26/07/2010
Age : 31

Gale H.  Empty
MessageSujet: Gale H.    Gale H.  EmptyMar 9 Juin - 10:12

Gale Henri Dragmarr
« Le véritable héroïsme n'est pas mesuré par les gestes, mais bien par l'acceptation de ceux-ci. »

INFOS

Nom :
Prénom : Gale Henri
Surnom : Je me fais appeler Henri, ce qui me permet parfois d'éviter qu'on me reconnaisse
Espèce : Humain
Genre : Masculin
Âge et date de naissance : 32 ans (né en 188)
Type de la Magie : Normal
Royaume : Ran
Métier / Occupation : Ancien soldat, je me contente aujourd'hui de n'importe quel petit boulot me permettant de gagner quelques sous.
POKÉMON

Veuillez barrer le choix ne vous convenant pas parmi :
- Je désire qu'on me propose un choix de trois Pokémon

Gale H.  M7zc
SURNOM DU POKÉMON | Espèce du Pokémon ♂♀∅
Nature - Talent

Description : Faites une description de votre compagnon. Vous pouvez parler de sa personnalité et de la manière que vous l'avez obtenu par exemple.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Cheveux :
Yeux : D'un vert émeraude, perçants, et légèrement en amandes.
Peau : Comme bien des habitants de Ran, j'ai le teint bronzé, bien que j'ai tendance à pâlir rapidement lorsqu'isolé du soleil.
Silhouette : Avec mon approximatif 1m72 de taille, je fais partie des "grands". Quand à mon poids, je dois faire dans les 78kg, sans qu'il ne s'agisse pour autant d'un excès graisseux. Ma formation de soldat oblige, j'ai toujours maintenu une bonne forme physique, ce qui m'a permis de construire avec les années une bonne musculature.
Particularités :Mon corps est porteur de plusieurs cicatrices, marques de mon passé dans les rangs défensifs de mon peuple. La majorité, vestiges de blessures plus superficielles, ont fini par s'estomper avec le temps, tandisque d'autres ont laissé des traces indélébile sur la peau. La plus importante se situe contre mon épaule droite, vestige d'une flèche s'y étant logée suite à un accident d'entrainement.

PERSONNALITÉ

Caractère :
On dit souvent que le peuple de Ran est réservé. Dans ce cas, je suis le modèle type de mon peuple, bien que fort probablement pour des raisons différentes. Dès mon enfance j'ai appris à garder ma vie personnelle pour moi, et cette vérité ne s'est que révélée encore plus véridique ces dernières années. Il serait beaucoup trop bête de me mettre à me confier à un point où je pourrais m'échapper sur des informations pouvant me compromettre. Ainsi, je préfère ne pas trop me confier, ce qui me pousse parfois à m'isoler, ce qui m'est parfois très difficile.

N'empêche, lorsque je parviens à tisser quelconque lien social avec une autre personne, je me surprends moi-même à être véritablement patient avec cette personne, et à lui offrir une oreille hors-pair. J'imagine que quitte à ne pas oser me découvrir, je me permet de véritablement écouter l'autre. C'est surprenant ce qu'on peut apprendre lorsqu'on se concentre à savoir ce que l'autre peut nous dire, plutôt qu'à d'emblée chercher ce qu'on pourra lui répondre. Lorsque je réponds, par contre, il m'arrive de ne pas avoir la langue dans ma poche. Si je suis parfois sarcastique, j'ai aussi tendance à dire les choses telles qu'elles le sont, et sans peser mes mots. Cela m'a valu quelques pintes en peine bouille, à travers les années.

Toutefois, j'ai beau être patient et à l'écoute d'autrui, je reste tout de même l'archétype du "cordonnier mal chaussé". Je suis rarement à l'écoute de mes émotions, ce qui me met parfois dans des situations épineuses par-rapport à moi-même. Si je suis très patient avec autrui, je le suis beaucoup moins par rapport à moi-même. Je peux devenir extrêmement critique par rapport à ma propre personne, et je me juge très rapidement. J'avoue avoir, et ce depuis aussi longtemps que je puisse m'en souvenir, la mèche courte quand il en vient à moi.

À travers les années, je n'ai eu d'autres choix que de devenir autonome. Devenu orphelin dès un assez jeune âge, j'ai dû apprendre très rapidement à m'occuper de moi-même. Et avec les années, hormis quelques relations ici et là, je ne me suis jamais retrouvé dans une position où quelqu'un d'autre s'occupait de moi sur une base régulière. À travers le temps, j'ai fini par apprécier cette liberté de mener ma vie comme bon me semble.

Enfin, je me décrirais comme une personne assez endurante, autant sur le plan physique que psychologique. Je suis une personne plutôt résiliente, qui encaisse le stress. Je n'irai pas jusqu'à dire que ma gestion de celui-ci est efficace, car je doute que le fait de tout enfermer en moi ne soit véritablement une bonne manière de gérer mes difficultés ne soit efficace, toutefois, cela me permet de poursuivre.
Objectif(s) : J'aspire à retrouver un semblant de vie normale, et m'éloigner de ce qui me hante chaque nuit. Chaque matin, j'espèce simplement sombrer dans l'oubli, puis qu'un jour, on cesse complètement de me reconnaître dans les rues, pour ainsi vivre dans l'anonymat que tant prennent pour acquis.
Craintes : Je vis avec cette crainte constante qu'un jour la vérité derrière ce titre de "héro" que je porte contre mon gré soit dévoilée. Car bien que je peste ce dernier titre dont je n'ai jamais voulu, l'idée qu'on découvre la vérité est loin d'être plus séduisante. Chaque nuit, je dois vivre avec les cauchemars de ces évènements. Telle une malédiction, les images se mêlent dans ma tête, mélange de ce qui s'est passé, et de ce qui se passera si jamais j'étais démasqué.

HORS JEU

PUF/Surnom : Meta
Âge : 27 ans
Comment avez-vous connu le forum ? :Une force maléfique m'y a entrainée et maintenant j'y suis coincée à tous jamais! (En vrai je suis le DC de Théo)
Code du règlement : the cake is a lie
Personnage sur l'avatar : Kaburagi T. Kotetsu
Autre :


Dernière édition par Emman le Mer 10 Juin - 10:29, édité 5 fois
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Emman

Emman


Messages : 166
Date d'inscription : 26/07/2010
Age : 31

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MessageSujet: Re: Gale H.    Gale H.  EmptyMar 9 Juin - 10:12


HISTOIRE

Je suis né à Orion, d'un couple travaillant à la mine du coin. Comme beaucoup de familles de la région, nous avons vécu dans la pauvreté, et pour nous permettre d'avoir de la nourriture sur la table, mon père et ma mère travaillaient tous les jours de longues heures, pour au final de ramener qu'un maigre salaire. Ainsi, dès très jeune, j'ai été confié à droite et à gauche, tantôt à des voisins, tantôt à mes grands-parents, et tantôt à des oncles et des tentes. Heureusement pour mes gardiens improvisés, j'étais un enfant plutôt facile à vivre. Certes, je courais partout et je me retrouvais souvent dans les jambes, comme n'importe quel enfant, mais j'étais tout de même plutôt du genre à écouter les adultes. DU moins, la majorité du temps.

J'ai donc vécu une enfance semblable à plusieurs enfants d'Orion. J'ai commencé à fréquenter l'école comme les autres enfants, et je m'y suit tout de suite plu. Peut-être était-ce le fait d'avoir une attention constante et bienveillante d'un adulte stable, mais je m'y sentait à ma place. Mes professeurs sont rapidement devenu de véritables modèles pour moi, et plus spécifiquement, l'un d'entre eux, un ancien soldat ayant décidé de se tourner vers l'éducation dans son vieil âge. La manière dont il nous contait ses nombreuses années dans les rangs de l'armée du pays me fascinait. Il avait ces étoiles dans les yeux lorsqu'il parlait de ceux qu'il avait pu protéger à travers sa carrière.

J'ai rapidement compris qu'il s'agissait aussi de ma voie. À chaque soir, alors que mes parents rentraient enfin chez nous, je les inondais de ces histoires que nous avait raconté ce professeur. Et malgré leur fatigue apparente, mes parents étaient toujours à l'écoute. Depuis aussi longtemps que je puisse me souvenir, ils m'ont toujours encouragé à suivre mes rêves, peu importe quels étaient ces rêves. Hélas, ils n'ont pas pu vivre assez longtemps pour me voir accomplir ce rêve. Quelques mois avant mes onze ans, un éboulement dans la mine où ils travaillaient tous les deux leur a coûte la vie. Il a fallu plusieurs jours avant qu'on retrouve leurs corps. Plusieurs jours d'angoisse, à vivre d'un espoir impossible. Au final, c'est un voisin, qui travaillait à la même mine que mes parents, qui est venu m'annoncer la nouvelle.

Le choc a été difficile. Car bien que mes parents n'étaient que très peu à la maison dû à leurs longues heures de travail, comme tout enfant, j'aimais profondément mes parents. Suite à leur décès, on m'a confié à des proches ou des amis de mes parents. Je passais tantôt une journée là, tantôt une semaine ailleurs, tantôt un temps seul. Ce fut une période d'incertitude pour moi, où je ne savais souvent pas où j'allais passer la nuit-même. C'est probablement durant cette période que j'ai appris à encaisser silencieusement. Possiblement par crainte de déranger, ou simplement par gêne face à des gens que je ne connaissais que très peu, j'ai appris à garder mes émotions pour moi.

J'ai continué ainsi jusqu'à mes treize ans, où comme beaucoup j'ai cessé de fréquenter l'école. Malgré tout, j'avais toujours ce même rêve en tête, celui de rejoindre les rangs de nos soldats protecteurs. Après avoir travaillé un peu plus de deux ans chez ceux qui acceptaient bien de me donner quelques pièces contre quelconque service, j'ai utilisé toutes mes économies pour me rendre vers Chervropolis, où, avec un peu de travail, je me suis retrouvé dans les bottes d'un jeune écuyer, servant l'un des chevaliers de la garde royale sans jamais rouspéter. En plus d'un maigre salaire, mon chevalier m'offrait un entrainement régulier, un toit, et de quoi manger. Il m'a gardé sous son aile jusqu'à mes dix-sept ans, où j'ai enfin pu accomplir mon rêve, chéri depuis maintenant plus de dix ans, de devenir soldat.

Je me souviendrai toujours ce jour où j'ai pu enfin prêter serment. Ce jour-là, j'ai eu pour la première fois en plusieurs années l'impression d'être à ma place. J'ai passé les années qui ont suivi à répondre aux ordres, et éventuellement, à prendre les devants pour éventuellement monter en grade. Après plusieurs années à répondre aux ordres, je me suis vu confier le titre de commandant. J'étais maintenant à la tête d'une petite équipe. J'étais entre autre responsable des entraînements quotidiens, ainsi que de mener à bien les missions nous étant confié. Étant dans une aire de paix, il s'agissait rarement de missions dangereuse, mais plutôt de patrouilles. Bien sur, nous avions parfois des missions plus complexes, comme des chasses aux brigands. Avec les années, mon équipe et moi sommes devenus très soudés, telle une famille. J'avais pris un rôle beaucoup plus important que celui d'un simple chef. J'étais devenu un véritable pilier pour plusieurs de ces hommes et de ces femmes. Je m'assurais d'être disponible pour eux au meilleur de mes capacités, que ce soit en lien avec le travail ou non.

Puis, c'est arrivé. Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Cela faisait maintenant plusieurs années que j'étais à la tête de mon équipe, lorsqu'on m'a confié une mission dite de routine. Un groupe de braconniers avait été repéré dans la région, et ceux-ci aurait à quelques reprises kidnappé des Pokémon des habitants de Ran. La mission était donc d'éliminer la menace. Simple, qu'on se disait. Pendant trois jours, nous avons arpenté le canyon, où le groupe avait été repéré pour la dernière fois. La troisième nuit, les vents se sont levés, et sous la menace d'une tempête de sable, nous avons décidé de nous abriter dans une petite caverne. À ce moment-là, aucun d'entre nous n'aurais pu prévoir qu'il n'y aurait aucun survivant. Du moins, aucun autre que moi. Cette nuit-là, j'ai perdu les trois hommes et les deux femmes qui m'avaient accompagnés pour la mission, ainsi que leurs Pokémon.

Quatre jours plus tard, je franchissait les portes de Chervropolis, cinq corps sur les épaules, et six Capti Ball à ma ceinture, contenant les dépouilles de mes soldats. Couvert du sang de ceux que j'avais juré de protéger, et peinant à faire un nouveau pas sous leur poids, j'ai fini par m'effondrer au moment où une troupe s'est précipitée sur moi. On m'a d'abord jeté au cachot, craignant que j'ai moi-même assassiné ces hommes et ces femmes. Ils m'ont questionné, pendant des heures. Sauf que je n'ai jamais été en mesure d'expliquer ce qui s'était passé. Je me suis contenté de répéter l'évidence; j'avais failli à mes camarades.

On a fini par me libérer, mettant mon refus de parler sur le dos du choc traumatique. Lorsque je suis sorti du cachot, le regard des gens avait changé. Au lieu de l'horreur, on m'accueillait maintenant en véritable héro. On m'acclamait, m'appelant "Gale le Porteur", un titre que j'ai aussitôt rejeté. L'idée d'être considéré un héro, tout en sachant très bien ce qui s'était véritablement passé cette nuit-là, me rendait malade. J'ai refusé tous les honneurs, ce qui n'a jamais empêché les habitants de m'approcher dans les rues pour me remercier d'avoir ramener les défunts à leurs familles. Cette reconnaissance m’écœurait. Je savais très bien que je n'étais pas un héro. Mais je savais aussi que parler m'aurait sans-doute conduit au bûcher. Alors, j'ai tenté de disparaître. J'ai abandonné mon poste, prétextant que le traumatisme était trop important. Suite à quoi, j'ai cessé d'utiliser le prénom par lequel on me reconnaissait, pour plutôt me présenter sous le nom de "Henri".

Encore là, passer inaperçu était encore difficile. Jusqu'à ce que les Légendaires marchent parmi nous, dans les événements récents. Ce jour-là, j'ai été doté de pouvoirs de la magie de type Normal, me permettant d'altérer mon apparence. Bien que mes pouvoirs soient encore très limités, et qu'ils ne me permettent pas d'être une personne entièrement différente, cette habileté me permet néanmoins de modifier certains traits lorsque je soupçonne qu'on m'a reconnu.

Depuis maintenant deux ans, je tente de reprendre une vie normale, cherchant à la fois à me faire oublier, et à retrouver une activité pouvant m'aider à reprendre le dessus. Pour l'instant, j'ai l'impression de revivre mes jeunes années, à chercher ma place, et à accomplir des petits boulots pour réussir à survivre.
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Gale H.
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