Bêtes Sauvages
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 Fiche Dorian

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Emman

Emman


Messages : 166
Date d'inscription : 26/07/2010
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Fiche Dorian Empty
MessageSujet: Fiche Dorian   Fiche Dorian EmptyMar 5 Fév - 12:49

<div class="bodyfiche"><div class="namefiche">Nom Prénom</div>
<div class="fichest">▬ Généralités ; qui est-ce ?</div><table class="taby" align="center" width="550"><tr><td><img src="https://2img.net/h/i752.photobucket.com/albums/xx168/Strawette/fichapreza.png" class="imgby"></td><td valign="top" class="tdy"><div class="tdy1">NOM : Jones
PRENOM : Dorian
AGE & DATE DE NAISSANCE : 18 ans (8 octobre)
RÉGION D'ORIGINE : Unys
GROUPE: (petite précision, c'est le staff qui vous attribue votre groupe.)

POKEMON 1 : Albus (Tortipouss mâle avec la capacité Engrais)
POKEMON 2 : Meta (Darumarond mâle avec la capacité Agitation)
POKEMON 3 : (le staff le choisira. Veuillez préciser sa capacité spéciale ensuite.) </div></td></tr></table><div class="fichest">▬ PHYSIQUE ; à quoi ressemble-t-il ?</div>
<div class="tdy"><div class="tdy1">TAILLE : 1,75m
POIDS : 77 kg
COULEUR DES YEUX : Bruns
COULEUR DES CHEVEUX : Bruns foncés
SIGNE DISTINCTIF: Je suis plutôt mince. À vrai dire, on me qualifie souvent de "maigre". Ma masse musculaire n'est pas des plus développée non plus, donc en gros je suis un grand maigrichon. Sinon, j'ai un magnifique sourire avec de belles dents blanches et bien droites que je dois à un traitement orthodontique. Sinon je suis un garçon comme les autres, un beau gosse quoi! </div></div>
<div class="fichest">▬ caractère ; et dans sa tête ?</div>
<div class="tdy"><div class="tdy1">QUALITES:Calme – Appliqué – Honnête – Patient – Intelligent – Déterminé - Sensible - Aimable
Quand on est un artiste, il y a des qualités qu’on développe. Je ne peux tout simplement pas me permettre d’être turbulent si je veux arriver à quelque chose, alors je prends mon mal en patience, et je respire par le nez. Inutile de s’énerver et d’être impatient, ça ne réglera rien. C’est vrai quoi, les choses n’arriveront pas plus vite si on s’excite. Alors, moi, je prends mon temps, je suis patient, je me calme, et j’attends. Et puis, je m’applique pour tout ce que je fais. Une œuvre n’en est pas une si elle n’est pas fait avec attention, pas vrai? Autant sur mes cahiers que dans les combats, j’aime donner le meilleur de moi-même. Non seulement je m’applique, mais en plus, je suis déterminé. Beau mélange, n’est-ce pas?
Je déteste me venter, ne me méprenez pas, mais je suis aussi un garçon plutôt intelligent. Je n’aime pas le dire. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve difficile de nommer mes qualités. Je trouve cela un peu gênant de dire que je suis intelligent, mais je n’ai toutefois aucune honte à dire que je suis honnête. Je ne dis pas que je ne mens jamais, mais en général, je n’aime pas conter des mensonges. Je suis trop sensible pour vouloir mentir. Je n'aime pas le fait de vouloir blesser ou détruire. Pour moi, la vie est trop belle pour la gâcher avec mensonges et barbaries.

DEFAUTS :Renfermé – Parfois inattentif – Nostalgique – Un peu agressif (parfois)
Évidemment, personne n’est parfait. C’est drôle comme il est toujours plus facile de parler de ses défauts que de ses qualités. Je n’ai aucune difficulté à m’avouer renfermé. C’est vrai, j’aime mieux garder mes émotions pour moi. Je ne partage pas souvent mes pensées avec mes amis ou ma famille. Le seul à qui je me confis vraiment, c’est Albus. Avec lui, je dis tout, et souvent, je lui parle de mes souvenirs, parce que je suis un nostalgique. Eh oui, c’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher de penser au passé, de le revivre encore et encore. Parfois, j’y pense tellement que je me perds dans mes pensées, et je fini par perdre mon attention. Donc, si je ne semble pas vous écoutez, ne m’en voulez pas.
J’ai aussi un autre gros défaut. Il m’arrive parfois, je dis bien parfois, d’être agressif. Je ne le fais pas exprès, mais de temps en temps je fini par perdre le contrôle et je peux perdre mes airs de gros nounours. C'est vrai que j'ai dis que j'étais sensible et aimable, mais il y a en moi tout de même quelques gouttes d'agressivité, et je n'y peux malheureusement rien. Heureusement, comme je l'ai dis, c'est assez rare.

SIGNE DISTINCTIF: Je ne vois pas vraiment ce qui pourrait me distinguer vraiment des autres… Ce que je veux dire, c’est que nous sommes tous différents, alors un signe distinctif? Je pourrais probablement vous parler de mon côté artistique. Je vois la beauté partout autour de moi, et j’adore la reproduire. Je dirais donc que mon goût accentué pour l’art devient mon signe distinctif. </div></div>
<div class="fichest">▬ histoire ;
</div>
<div class="tdy"><div class="tdy2"> -Il est prématuré de plusieurs semaines, ses poumons ne sont pas encore complètement développés. Nous allons le garder sous incubateur quelques jours, et nous vous avertirons des changements.

Ce fut les premières nouvelles qu’entendirent Lesley et Matthew Jones en ce qui concernait leur fils. Impossible de le tenir dans leurs bras ou même de le voir. Les médecins avaient déjà emmené ce petit bébé tout gris d’à peine plus de 30 cm, avec comme seule identité un bracelet rose et un numéro de série. Ce petit être, c’était moi. C’est ainsi que le 8 octobre, en soirée, je pointai mon nez à l’extérieur de mon nid douillet qui aurait dû me retenir pendant encore trois ou quatre semaines.

Les semaines passèrent, et malgré les efforts soutenus des médecins et des infirmières, ma déficience pulmonaire ne s’améliorait pas. Les diagnostiques me condamnaient à être rattachés à un respirateur artificiel pour le restant de mes jours, si jamais je m’en sortais. Ces nouvelles abattaient les jeunes parents, mes parents, qui venaient me rendre visite à chaque jour. Très croyants, ils priaient Arceus chaque nuit pour moi. Je n’ai jamais adhéré aux croyances de mes parents, mais je dois avouer que leurs prièrent finirent par porter fruits. J’avais passé presqu’un mois en incubateur sans que ma condition s’améliore. Les médecins étaient prêts à couper l’alimentation de mon respirateur. Ils étaient tous prêts à le faire, tous, sauf un. Le docteur Phillip Anderson, pédiatre spécialisé, se battu pour qu’on me laisse une dernière chance. Il fini par convaincre ses collègues de me donner encore une semaine, et ensuite il se plierait à leur jugement. Miraculeusement, cette semaine décisive fut suffisante pour que mes poumons se développent enfin, me permettant ainsi de respirer par moi-même.

Mes parents bénirent le ciel de m’avoir permit de me développé après ce long traitement. Comme remerciement ultime à ce pédiatre, mes parents me donnèrent son nom, et c’est ainsi que mon nom original, Dorian Jones, se transforma pour devenir Dorian Phillip Jones. J’avais donc maintenant un nom, deux poumons fonctionnels, et bientôt un foyer prêt à m’accueillir. Après les examens de routine, les médecins me donnèrent enfin mon congé de l’hôpital, et Lesley pu enfin me tenir contre son corps chaud et me ramener chez eux… Chez moi.

Ma condition à la naissance avait traumatisé mes parents. Malgré mon rétablissement, ils ne me permirent jamais de m’occuper comme tous les autres enfants. Sans m’enfermer ou me pourrir la vie, mon père et ma mère furent de leur mieux pour me trouver des passe-temps qui leur permettaient de ne pas trop s’inquiéter. Je n’eu jamais le droit de pratiquer des sports d’équipe comme le foot ou le baseball. Toutefois, mon père m’introduisit très jeune aux arts, et plus tard, à la photographie. À à peine trois ans, j’avais déjà l’équipement artistique d’un professionnel. J’avais un ensemble de peinture comme celui des étudiants en arts. Je ne peux pas dire que j’étais un prodige à cet âge, mes peintures ne se démarquaient pas vraiment des autres enfants inscrits aux ateliers d’art plastiques pour tout-petits, où j’avais été inscrit, mais l’amélioration viendrait avec l’âge.

Je pu ainsi grandir dans un environnement très entouré et très riche en amour. Jamais mes parents ne me frappaient, et jamais, de toute mon enfance, je ne me suis senti mal-aimé. J’avais une relation presque fusionnelle avec ceux qui m’avaient donné la vie. Étant femme au foyer, Lesley s’occupait de moi toute la journée, et lorsqu’il rentrait du travail, mon père se jetait presque sur moi. Ma mère m’expliquera plus tard que, comme elle avait des problèmes de fertilité, j’étais leur « bébé miracle ». Je vécu donc ainsi dans la paix et l’abondance jusqu’à mes quatre ans, c’est-à-dire mon entrée à la petite école.

Mon manque de contact avec des enfants de mon age pendant les premières années de ma vie se fit vite remarquer par mes professeurs. Ceux-ci se démenaient pour me faire approcher les autres enfants, mais les restrictions que mes parents m’imposaient en ce qui concernait l’activité physique m’handicapaient fortement. Aucun enfant de mon âge n’avait envi de jouer avec un gamin qui ne pouvait pas courir et sauter dans tous les sens. Je passais donc mes récréations à dessiner de petits croquis que je montrais fièrement aux autres. Plus je vieillissais, et meilleur je devenais en arts. Grâce à ce talent, je pu enfin me faire mes premiers amis de mon âge. Les plus curieux se pressaient autour de moi pour me demander comment dessiner aussi bien. Je prenais beaucoup de plaisir à expliquer à mes camarades comment manier leurs crayons.

C’est ainsi que se passèrent mes premières années scolaires. Cette vie insouciante et paisible me plaisait bien. J’avais quelques bons amis, et mon talent se développait de plus en plus. Je me rappelle bien tous ces après-midi passés dans la cuisine à la maison, à dessiner ma mère qui s’activait pour nous préparer un délicieux souper, comme d’habitude. J’adorais la regarder à l’œuvre. C’était devenu un rituel. Chaque jour, en rentrant de l’école, après avoir déposé mon sac dans ma chambre, je me rendais à la cuisine où ma mère m’attendait avec un petit casse-croute. Je m’installais à table avec mon cahier à croquis et je capturais du mieux que je pouvais la scène. Ce petit rituel la mettait toujours mal à l’aise, mais jamais elle ne me demanda d’arrêter. Un jour, toutefois, lorsque j’atteins mes onze ans, elle me proposa une alternative.

Ce jour fut un moment décisif dans ma vie, une pointe tournante. Je m’en rappelle encore comme si c’était hier. C’était un mercredi du mois de mai. Mes parents m’attendaient tous les deux au salon, ce qui était étrange, car mon père ne rentrait jamais avant l’heure du souper. En tant que banquier de Volacité, il travaillait très fort et ne pouvait se permettre de quitter son travail de bonne heure. En les voyant assis tous les deux à cette heure de la journée, je me mis tout de suite à m’inquiéter. Était-il arrivé quelque chose de grave? Grand-maman avait-elle succombée à la maladie? Papa avait-il perdu son emploi? Allions-nous devoir vendre la maison? J’allais ouvrir la bouche, mais mon père me fit signe de m’asseoir, ce que je fis aussitôt. Un sourire de ma mère me rassura un peu, mais ne suffit pas à atténuer ma nervosité. Voyant mon appréhension, mon père se mit à parler.

-Tu sais Dorian, tu es notre unique fils, et nous tenons énormément à toi.

Gloup… Que va-t-il m’annoncer…? Ma mère enchaina aussitôt, probablement de peur que mon père n’exprime pas sa pensée exactement comme elle le voulait.

-On t’a toujours beaucoup couvé, mais maintenant on pense que tu es assez vieux pour t’aventurer dans la forêt. Nous t’avons toujours interdit son accès, mais ton père et moi pensons que tu pourrais peut-être t’épanouir encore plus si nous te permettions de dessiner des Pokémon… Bien sûr si tu n’en a pas envi…

Pas envi? Je croyais rêver! Bien sûr que j’avais envi! Je n’arrivais pas à le croire! Je n’avais jamais eu la chance d’observer des Pokémon en milieu naturel. Certes, j’avais déjà vu des Pokémon dans la ville, et j’avais même déjà assisté à des combats, mais jamais je ne les avais visités dans leur chez-eux. J’étais tellement excité à l’idée que mes parents me fassent enfin assez confiance pour me laisser me balader dans la forêt! Je ne me fis pas prier pour attraper mon cahier a croquis, embrasser mes parents et me sauver vers la forêt qui m’attendait depuis onze longues années.

Ma première excursion en forêt me fit découvrir mon amour pour les Pokémon. Je n’avais jamais été aussi émerveillé devant la nature. Je me rappelle encore mon premier croquis. Il s’agissait d’une petite famille de Ratentif en train de se construire un nid. C’était un groupe de Pokémon bien commun et presque nuisible dans le village tellement ils étaient nombreux, mais en cet instant précis, c’était la plus belle chose que j’avais vu. Depuis ce jour, je vins rendre visite aux Ratentif tous les jours. Tous les jours, jusqu’à ce que mon père soit muté à Kanto.

Nous avons dû quitter notre chez-nous lors de mes 14 ans. Mon père avait reçu une proposition de gérant de banque à Kanto. Évidemment, il accepta sans hésitation. C’était une opportunité de rêve, mais pour moi, c’était un cauchemar. Je dû dire au revoir à tous mes amis, que je ne reverrais probablement jamais. Je dû aussi dire adieux aux Pokémon de la forêt avec qui je m’étais lié d’amitié. Je vécu ce déménagement très difficilement. J’aimais beaucoup notre petite maison campagnarde, et surtout, je ne voulais pas devoir recommencer à me faire des amis. Mais cette décision ne me revenait pas, et je devais faire avec. Ainsi, à la fin de l’année scolaire, nous partîmes vers ces contrés éloignées qui devaient devenir notre nouveau chez-nous. Je fus aussitôt inscrit à une école d’Azuria.

Mes amitiés avec les jeunes de Kanto étaient loin de celles que j’avais à Unys. Mes relations étaient beaucoup plus près des amitiés adolescentes que celles de ma région d’origine. Je fis mes premiers mauvais coups avec les jeunes du coin. Au grand désarroi de mes parents, je devenais un vrai adolescent imbécile. À la maison, j’étais toujours le même petit ange qui aimait dessiner sa maman alors qu’elle lui faisait des cookies, mais avec mes amis, j’étais un tout autre être. Combien de fois avais-je frappé d’autres garçons, combien de fois avais-je été vulgaire avec les professeurs? Un vrai petit diable!

Lorsque j’atteins mes quinze ans, je me mis à courir les bars. J’étais trop facilement influençable. Je sortais plusieurs fois par semaine, et je rentrais tard, parfois avec des filles. C’était une autre chose, les filles. J’en ai vu de toutes les couleurs avec ces jolies créatures. Toutefois, étrangement, je n’ai jamais eu de copine. Ce n’était pas vraiment les candidates qui manquaient, mais quelque chose en moi refusait de me laisser vivre une relation sérieuse. De toute manière, avec le peu de maturité dont je faisais preuve en dehors de chez moi, probablement qu’aucune fille ne serait restée avec moi bien longtemps.

Ces années folles prirent fin lors de notre second déménagement. Quelques temps après mes seize ans, mon père nous annonça qu’il avait de nouveau été muté. Il fallu donc à nouveau prendre la route pour cette fois atteindre la région de Sinnoh. Nous nous installâmes ainsi dans la petite ville tranquille de Floraville. Je pu dire adieu à mes mauvais plis assez rapidement. La ville ne possédait pratiquement pas de bar, et la jeunesse qui s’y trouvait était beaucoup moins turbulente que celle que j’avais appris à connaitre dans la ville d’Azuria à Kanto. Ma nouvelle école était d’une tranquillité presque pesante. Mes envies de semer la pagaille et de sortir jusqu’aux petites heures du matin disparurent assez rapidement. J’eu beaucoup de difficulté à me faire des amis, car les jeunes de Sinnoh ne partageaient pas du tout mes intérêts diaboliques. Je réussi toutefois à me lier d’amitié avec deux ou trois garçons de mon âge grâce à mon talent artistique, qui rejoignait beaucoup plus les intérêts de ces habitants. Ainsi, petit à petit, je retournai vers ma passion qu’était le dessin.

Je recommençai à visiter les forêts avoisinantes pour dessiner les Pokémon sauvages qui y vivaient. Je pu découvrir avec émerveillement les espèces de Sinnoh que je n’avais jamais eu l’occasion de rencontrer ailleurs. J’étais tout simplement fasciné par les Lixy qui habitaient le coin. Ils étaient si magnifiques! Je pu remplir mon cahier avec des croquis de ces petits Pokémon tout simplement adorables. Je me mis à m’imaginer avec un Lixy comme compagnon, mais ma mère était catégorique à ce sujet : pas de Pokémon dans la maison! Je me pliai donc à cette contrainte et me contentai d’observer les Pokémon sans jamais en capturer, jusqu’au jour où je rencontrai Albus…

C’était un samedi ensoleillé. Je me promenais dans la forêt, cherchant une cible pour mon prochain croquis, lorsque je suis tombé sur lui… Je n’en revenais pas! C’était un Tortipouss! Un vrai! C’était la première fois que j’en voyais un dans les parages! Aussitôt, je me jetai dans le buisson le plus près pour éviter qu’il ne m’aperçoive. Il ne fallait surtout pas qu’il prenne peur et qu’il fuie! Non, je devais absolument capturer cette image! Je maniais mon crayon avec rapidité et acharnement, mais le résultat était lamentable. Je n’arrivais pas à me concentrer. J’avais tellement peur qu’il s’en aille avant que je termine, et ce fut exactement ce qui arriva. Le petit Pokémon, après avoir fini son petit gouté feuillu, s’empressa de sortir de mon champ de vision. Sans même réfléchir, je sautai de mon buisson en hurlant un « NE PART PAS! » un peu trop fort à mon goût. Le petit Tortipouss sursauta, mais à ma grande surprise, ne pris pas la fuite. Il m’observa avec de grands yeux tout en poussant un petit « Pouuuusse? » trop craquant. Le petit Pokémon plante se mis aussitôt à me renifler avec énergie. Après l’examen, il se mit à me regarder avec intensité. Il semblait que j’avais passé le test.

Je passai toute la journée à jouer avec le petit Tortipouss, et au moment de rentrer chez moi, je lui promis de revenir le lendemain, ce que je fis évidemment. À chaque après midi, j’avais rendez-vous avec le Pokémon, et à chaque fois, je me rapprochais de plus en plus de lui. À chaque soir, je tentais de convaincre ma mère de m’acheter une Pokéball, mais son refus était catégorique.

-Dorian, tu connais mon avis sur la question! Un Pokémon, c’est dangereux! Et puis tu ne peux pas décider de le priver de son état naturel pour un caprice d’enfant! D’ailleurs, j’aimerais mieux que tu arrête de l’approcher de si prêt… Si quelque chose devait t’arriver…

Ma mère me répétait toujours ce même sermon. Elle n’avait jamais adhérée à cette tradition de dresseurs Pokémon. Moi, j’avais envi de vivre cette expérience, mais mes parents étaient complètement en désaccord, et tant que je vivais sous leur toit, je devais me conformer à leurs règles. J’abandonnai ainsi mon envie d’attraper le Tortipouss, mais jamais l’idée d’arrêter nos rendez-vous ne vint frapper mon esprit. Mes parents pouvaient m’empêcher d’avoir mon propre Pokémon, mais ils ne pouvaient pas m’empêcher de le voir à l’extérieur de la maison. Je passai donc de plus en plus de temps dans la forêt à jouer et à dessiner des Pokémon.

Un jour, après l’école, je me rendis comme à mon habitude dans la forêt où m’attendait habituellement le Tortipouss. Toutefois, étrangement, ce jour là, il ne vint pas. J’eu beau l’appeler à mainte reprises, le Pokémon plante ne venait pas. Je me mis à m’inquiéter. Cela faisait maintenant plusieurs mois que je jouais avec le petit être tous les jours, et jamais il n’avait manqué à l’appel. Je me mis donc en marche pour découvrir où il pouvait bien se cacher. Il ne pouvait tout simplement pas avoir oublié, c’était impensable. Je parcourrai un bon kilomètre avant d’entendre ses petits cris. Tout de suite, je sus que quelque chose n’allait pas. Je connaissais assez bien le Tortipouss pour savoir qu’il ne poussait pas des cris de joie. Non, cette fois, c’était plutôt des cris de douleur. Je pris mes jambes à mon cou et sprintai jusqu’à la provenance des cris. Ce que je vis me glaça le sang. Un dresseur s’attaquait à ce Tortipouss, à mon Tortipouss! Aussitôt, je m’insérai sur le terrain pour intervenir. Le Keunottor du dresseur n’eu pas le temps de freiner et je reçu une bonne morsure sur mon bras droit.

À la fois surpris et horrifié, le dresseur rappela son Pokémon avant de m’insulter du plus profond de son cœur. Il avait raison de le faire d’ailleurs… Il fallait vraiment être imbécile pour se jeter sur le terrain en plein combat Pokémon. J’aurais pu être gravement blessé, voir même tué. Mais tout cela m’importait peu en ce moment. Je ne pouvais accepter qu’on capture mon Pokémon. Il ne rentrait peut-être pas dans ma Pokéball tous les soirs, mais ce Tortipouss s’était lié d’amitié avec moi, nous avions un lien impossible à briser, et maintenant qu’il y avait un risque que je ne puisse plus le voir, je m’en rendais compte. Je ramassai le petit Pokémon plante, qui s’était réfugié derrière moi, et je fis face au dresseur. Celui-ci me proposa un marché alléchant : nous allions disputer un match, lui avec son Keunottor, et moi avec mon Tortipouss. S’il gagnait, je devais renoncer à ce Pokémon et laisser le dresseur le capturer. Toutefois, si je gagnais, non seulement c’était lui qui devait renoncer au Pokémon, mais en plus, il devrait me fournir un de ses Pokéball pour que je puisse l’attraper.

Ce fut mon premier combat, et je dois dire que je m’en sorti plutôt bien. J’avais la chance d’avoir à mes côtés un Pokémon fort de nature, mais surtout, mon adversaire n’était pas le plus redoutable. Quelques attaques suffirent pour le mettre hors d’état de nuire. Ainsi, comme promis, le dresseur me donna une Pokéball, bien à contrecœur, pour que je capture sa proie. Le Tortipouss, ou Albus, sauta avec joie dans ma toute nouvelle Pokéball. Enfin, je pouvais me rassurer. Plus jamais il ne risquerait d’être arracher à celui qui devrait être son dresseur. Nous étions maintenant liés pour la vie, et il ne manquait plus qu’une seule chose pour parfaire notre union : convaincre ma mère!

Ce soir là, les hurlements envahirent le calme habituel de notre demeure. Mes parents se mirent à deux pour me donner le sermon de ma vie! Jamais je ne les avais vus dans une telle colère. Malgré les interdictions strictes de mes parents, j’avais tout de même capturé un Pokémon et je l’avais ramené à la maison.

-Non seulement tu vas aller libérer ce Pokémon, mais en plus tu serras privé de sorties pendant un mois jeune homme! s’exclama mon père, hors de lui.

-Mais papa, répondais-je. Tu dois me laisser le garder! Maman, comprends-moi! Si je le libère, quelqu’un d’autre le capturera!

Après plusieurs heures de négociation, ils finirent par plier. Nous en arrivâmes à un bon compromis : je pouvais garder Albus à condition qu’il ne se promène jamais en liberté en dehors de ma chambre, et j’étais tout de même puni pendant un mois. Tout cela m’était égal. J’avais Albus, et c’était tout ce qui comptait. D’ailleurs, malgré les grosses paroles de mes parents, ils aimaient bien voir le petit Tortipouss descendre l’escalier et quémander des feuilles de salade.

Ce nouveau temps de bonheur dura presque deux ans. Pratiquement deux ans à m’occuper d’Albus, à dessiner et photographier les Pokémon, à explorer l’environnement et à m’amuser. Je vivais une vie sans soucis. Les plus grandes appréhensions, qui n’en étaient pas vraiment, étaient les évaluations scolaires. Autrement, le stress ne faisait nullement parti de ma vie. Enfin, jusqu’à ce fameux jour.

C’était un jour comme un autre. Je rentrais de l’école, et j’avais planifié une petite promenade avec Albus dans la forêt. Je me rendis à la maison pour prévenir mes parents et prendre la Pokéball d’Albus, que je n’amenais jamais à l’école; c’était une condition que m’avaient imposé mes parents. Lorsque je franchis la porte, je remarquai une paire de souliers que je ne connaissais pas. De la visite? Intrigué, je me rendis dans le salon. Nous n’avions que très rarement de la visite. Lorsque nous en avions, il s’agissait souvent de collègues de mon père qui venaient pour discuter affaire. Mais ces souliers appartenaient définitivement à une femme.

Lorsque j’arrivai au salon, je pu en effet apercevoir mes parents assis avec une jeune femme. Je ne l’avais jamais vu. Elle n’était pas bien vieille, elle devait avoir quelques années de moins que mes parents. Ses longs cheveux bruns foncés me faisaient penser à ceux que ma mère avait, quelques années auparavant. En me voyant arriver, ma mère me fit signe de venir les rejoindre, un sourire pâle aux lèvres. Je voyais bien qu’elle se forçait, ce sourire n’était pas naturel. Mes parents me prièrent de m’asseoir à leurs côtés, bien au milieu du canapé, entre eux. Ma mère passa ses mains autour de mes épaules et me serra fort en échappant une petite larme. Définitivement, quelque chose clochait.

Je posai mon regard sur cette femme, cette intruse dans notre demeure. Elle me regardait avec fatigue, mais je pouvais percevoir une touche de joie et d’amour dans son regard. La femme, bien que je ne l’aie jamais vu, m’était étrangement familière. Mon père trancha le silence avec un raclement de gorge. Toutefois, comme à son habitude, il laissa ma mère faire les présentations.

-Mon chéri, tu sais qu’on t’aime plus que tout, et que ta venue dans notre famille a été un vrai miracle. Je veux que tu sache que malgré tout, nous t’aimerons toujours, peu importe tes choix dans la vie…

Je commençais vraiment à avoir peur. Pourquoi me disait-elle cela? On aurait dit qu’elle allait mourir. Je me mis à regarder tout le monde, tour à tour, cherchait une explication à ces paroles quelque peu affolantes. Mon père, ne supportant pas de voir ma mère dans un tel état, pris la situation en mains.

-Tu sais, Dorian, que maman a toujours eu des problèmes de fertilité… Eh bien, à vrai dire, elle n’a jamais été capable d’avoir d’enfants… Jamais.

Je regardai mon père avec incompréhension. Mais bien sûr qu’elle avait eu un enfant, elle m’avait eu, moi. Ce que disaient mes parents était incompréhensible. Il y avait ma mère qui me parlait comme une mourante, et mon père lui me racontait n’importe quoi. Et puis, il y avait cette femme qui me fixait dérangement. Ma mère repris la parole.

-Ce que papa essai de te dire, chaton, c’est que… Je ne suis pas ta maman… Enfin, oui, je serai toujours ta maman, mais celle qui t’a mis au monde, ce n’est pas moi… réussit à balbutier ma mère, presque en sanglots.

Pendant un instant, je ne pu plus respirer. Quelque chose pesait sur mes poumons comme si quelqu’un me marchait dessus. Il me fallu plusieurs secondes avant de pouvoir reprendre mon souffle. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Qui était cette femme, et pourquoi ma mère me mentait-elle comme ça? Ne se rendait-elle pas compte que ce mensonge n’était pas drôle? Ce ne pouvait pas être autre chose qu’une blague, et elle était de très mauvais goût. Tout ceci était ridicule, je ressemblais à ma mère comme deux goutes d’eau! Je ne pouvais pas être adopté! C’était tout simplement insensé, et de très mauvais goût. Ma mère ouvrit la bouche, mais je la coupai aussitôt.

-Arrêtez de vous foutre de moi, ce n’est absolument pas drôle. Vous pensez vraiment que je vais mordre à l’hameçon? Ça ne tient pas debout votre histoire, c’est débile!

Ma mère me caressa la tête un instant tout en essuyant ses larmes. Elle insista pour que je reste assit. Pour moi, la plaisanterie avait assez duré, mais la force physique de ma mère me maintenu sur place. Jamais elle ne m’avait tenu ainsi. Il n’y avait aucune brutalité dans son geste, mais je me senti tout de même dominé par sa force.

-Dorian, ce n’est pas une plaisanterie. Écoute-moi, s’il-te-plait…

C’est à ce moment que j’ai su la vérité sur mon identité, cette vérité qui m’avait été caché pendant dix-huit longues années. Cette vérité que j’aurais souhaité ne jamais entendre. C’était arrivé le 8 octobre, dix-huit ans plus tôt. En fait, l’histoire avait commencé un peu avant cette date. Neuf mois plus tôt, pour être plus précis. C’était à Unys, dans la ville de Maillard. Maya Frey tomba enceinte d’un dresseur qui était de passage dans la ville. À l’époque, la jeune femme ne devait pas avoir plus de 25 ans. La pauvre avait déjà passé plusieurs années en cure de désintoxication pour la débarrasser de ses addictions pour les substances illicites, mais aucun spécialiste n’avait réussi à la convaincre d’arrêter sa consommation. Malgré les efforts de sa famille, la jeune femme retombait dans la drogue après chaque intervention, et malgré la découverte de sa grossesse, Maya ne tenta pas d’abandonner la drogue. Ses parents et sa sœur eurent beau tout faire pour la décourager de consommer, elle ne voulu rien entendre. Elle se fichait bien que son petit bébé puisse être affecté par ses consommations. D’ailleurs, la jeune femme refusait d’admettre qu’elle portait la vie. À coups de poings, elle tenta de faire disparaître la bosse qui enflait de plus en plus sur son ventre. Elle tenta tout ce qu’elle pouvait pour cacher cette grossesse. Elle alla jusqu’à refuser de voir sa famille pour éviter qu’ils ne connaissent la vérité. Son plan était simple : une fois arrivé à terme, elle accoucherait dans un endroit désert, comme une forêt, pour par la suite abandonner son enfant et ne plus jamais en entendre parler.

Son plan aurait très bien fonctionné, sauf que bientôt, il ne fut plus possible de cacher son gros ventre. Tout le monde pouvait maintenant deviner sa grossesse sans difficulté, et elle fut contrainte de recevoir des soins prénataux. Les médecins comprirent rapidement que Maya n’avait absolument pas les habiletés requises pour être mère. De toute évidence, laisser cette femme avoir un bébé n’était pas concevable. Il fallait trouver quelqu’un qui pourrait en prendre soin, et le plus vite possible, car l’accouchement approchait à grands pas.

Les médecins contactèrent la famille de Maya pour leur demander la permission de donner le bébé aux services d’adoption. Les parents de la jeune femme furent extrêmement surpris d’apprendre que leur fille cadette était enceinte… de sept mois! Non seulement ils apprenaient qu’ils allaient être grands-parents, mais en plus, ils devaient prendre la responsabilité de signer les papiers qui enverraient leur premier petit-fils dans les bras d’inconnus. C’était beaucoup trop dur pour eux. Ils ne pouvaient pas prendre une telle décision, mais de toute évidence, la mère de l’enfant n’était pas apte à choisir l’avenir de sa progéniture. Elle qui s’était droguée pendant toute sa grossesse, comment pouvait-elle prendre une décision aussi importante?

En fin de compte, les papiers ne furent jamais signés. La sœur de Maya, Lesley, se proposa pour prendre le petit. Ainsi, la famille pouvait être rassurée quant à l’avenir du petit, sans toutefois que la garde reste à Maya, cette mère indigne. Les arrangements furent faits, et il fut décidé que le petit reviendrait de droit à Lesley et son mari, Matthew, tout de suite après l’accouchement. Maya renonça ainsi à son droit de maternité et fut des plus heureuse de savoir qu’elle n’aurait jamais à tenir son enfant une fois sorti d’elle. Mais cette bonne nouvelle ne suffit pas à la pousser à prendre soin de son corps pour les derniers mois de sa grossesse. Malgré les consignes des médecins, elle continua à consommer tous les jours et ainsi à intoxiquer le futur bébé de sa sœur. À cause de ce manque de volonté de sa part, le bébé naquis prématuré avec de grosses lacunes au niveau des poumons. Le reste de l’histoire, je la connaissais.

Lorsque ma mère s’arrêta de parler, je fermai les yeux un instant. Il fallait que je me concentre pour saisir toute la complexité de ce discourt. J’avais de la difficulté à replacer les éléments dans l’ordre. En fait, je vivais ce moment comme une personne extérieur. Je n’avais pas l’impression que l’acteur dans toute cette histoire c’était moi. C’était un peu comme si j’assistais à une pièce de théâtre, que je n’étais qu’un spectateur. Je ne comprenais toujours pas qui était cette femme, qui me fixait depuis que j’étais arrivé. Et qui était ce bébé qui avait été adopté par mes parents? Pas moi en tout cas… Non, ce ne pouvait pas être moi. Moi, j’étais Dorian Philip Jones, le fils de Lesley et Matthew Jones. Maya Frey, je ne la connaissais pas, et ce bébé qui avait étrangement la même histoire de prématuré que moi, je ne l’avais jamais vu. Oui, en fait, tout était clair! Mes parents avaient adopté ce bébé, mais il avait dû mourir suite à l’accouchement, et mes parents avaient probablement fini par donner naissance à leur vrai fils, donc moi. Ce devait être ça, non? Non… Ce n’était pas ça, je devais me rendre à l’évidence… J’avais le défaut d’être très intelligent, je comprenais donc malgré moi la situation… Cette femme devant moi, Maya Frey, était ma mère. Lesley et Matthew n’étaient pas mes parents mais bien mon oncle et ma tante. Il n’y avait qu’une chose que je ne comprenais pas… Pourquoi cette femme était-elle là? Pourquoi était-elle venue détruire mon bonheur comme ça? Pour la première fois depuis son arrivé, Maya ouvrit la bouche.

-Ne t’en fait plus, mon bébé, maman est venue te rechercher. On va pouvoir rentrer à la maison, tous les deux, comme on aurait dû le faire il y a quelques années, annonça-elle.

Venue me chercher? Rentrer avec elle? Je n’arrivais pas à le croire. Comment cette femme pouvait-elle oser me demander de la suivre! Jamais je n’avais entendu parler d’elle, depuis ma naissance, et aujourd’hui, elle venait se présenter comme ma mère?! Incroyable! Je me retournai vers mes parents, cherchait de l’aide vers eux. Pourquoi m’avait-il menti tout ce temps, et surtout, pourquoi avaient-ils laissé cette femme rentrer chez nous! Je me fichais qu’elle m’ait donné naissance, ce n’était pas ma mère! Ma mère, c’était celle qui m’avait veillé lorsque j’étais à l’hôpital, c’était celle qui m’avait donné le bain quand j’étais petit, qui avait bordé mon lit tous les soirs avant de m’endormir, qui m’avait consolé quand je faisais des cauchemars, qui m’avait accompagné à l’école pour les premiers jours de classe, qui m’avait donné mon premier argent de poche, qui m’avait fait des collations en rentrant de l’école, et surtout, c’était elle qui m’avait aimé durant dix-huit ans. Ma mère, c’était elle. Ce n’était pas cette droguée qui s’était ouvert les jambes au premier venu!

-Dorian, commença ma mère, tu sais, si tu désir repartir avec Maya, nous ne t’en voudrons pas. Comme nous t’avons dit, nous t’aimerons toujours, peu importe tes décisions, alors n’ais pas peur, nous respecterons ta décision.

Maya se leva et s’approcha de moi avant que j’ai le temps de prononcer un mot. Elle se pencha pour être à ma hauteur. Elle se mit à fouiller dans son sac pour en sortir une petite sphère rouge et blanche, de la taille d’une balle de golf. Ensuite, elle prit mes mains et déposa la petite balle au creux de ma main, puis referma mes doigts dessus. La jeune femme m’observa avec un petit sourire.

-Je crois que tu as deviné, mais il y a un Pokémon à l’intérieur. Si tu décide de venir avec moi, alors il sera à toi.

Je ne savais trop quoi dire. Pas que je considérais son offre, au contraire, mais je ne savais plus quoi penser. Déjà, je ne pouvais pas croire que mes parents me proposaient réellement de choisir si je voulais les quitter et aller avec cette femme, et ensuite, il y avait cette inconnue qui avait fait tout ce chemin, depuis Unys, pour me proposer d’aller habiter avec elle en échange d’un Pokémon… Honnêtement, je n’en avais rien à faire de son Pokémon. Je ne voulais même pas savoir ce qu’il y avait dans la Pokéball.

Je me levai d’un coup, bousculant ma mère biologique. Sans réfléchir, je lançai la petite Pokéball sur le mur avant de pousser un hurlement. Trop de chose tournaient dans ma tête, j’allais être malade, j’avais besoin d’air. Je quittai la maison en courant. Je voulais être seul. Je devais réfléchir à toute cette information, tenter d’en comprendre le sens.

Je passai les jours suivants dans ma chambre, seul. Il n’y avait qu’Albus qui avait l’autorisation de me voir. Je me confiai à lui, lui racontant tout. Même s’il ne pouvait pas me répondre avec des mots, je savais qu’il comprenait le sens de mes phrases. Il me comprenait peut-être même mieux que moi-même. En fait, je compris ces jours-là que je ne me comprenais pas vraiment. Je ne me connaissais pas. J’avais besoin de me concentrer sur moi un peu, pour découvrir qui j’étais vraiment. Mes parents pensaient véritablement que je réfléchissais à l’offre de Maya, mais ce n’était pas du tout le cas. En fait, je réfléchissais bien à un départ, mais pas à celui qu’ils croyaient. Je me mis de plus en plus à penser à l’aventure, à partir et découvrir le monde en compagnie d’Albus.

Il me fallu plusieurs jours, mais je fini par sortir de ma chambre et aller à la rencontre de mes parents. Avant qu’ils m’interrogent sur ma décision, je leur fis part de mes envies. Ma mère fondit en larmes. Elle ne pouvait concevoir que son fils pouvait partir dans l’inconnu comme ça. Je connaissais déjà leur opinion sur le sujet, mais cette fois, ce n’était pas à eux de prendre cette décision. J’étais majeur, rien ne m’empêchais de m’en aller explorer le monde. Toutefois, j’aimais mes parents et je ne désirais pas leur faire de peine, alors je leur parlai de l’alternative : Alcea Rosea. Cette école prestigieuse de dresseurs serait parfaite pour moi. J’avais besoin de me découvrir, et c’était l’endroit parfait pour cela.

Ainsi, quelques mois plus tard, mes parents m’accompagnaient jusqu’aux portes de l’école. Nous avions mis les choses au clair avant de partir avec cette Maya, pour briser ses illusions irréalistes. J’embrassai ma mère et mon père avant de me retourner et d’avancer vers la porte. Avant que je puisse entrer au sein de l’établissement, ma mère posa sa main sur mon épaule.

-Je sais qu’elle n’a pas bien fait les choses, mais Maya n’est pas une mauvaise personne, ne lui en veux pas, mon chaton. Et ce Pokémon qu’elle a voulu t’offrir, il n’a rien fait de mal, tu sais.

Je baissai les yeux pour apercevoir la petite Pokéball qu’elle me tendait. Elle avait raison, ce Pokémon, ce Darumarond, n’avait pas mérité un tel traitement. Avec un sourire, je ramassai la Pokéball, la Pokéball de Meta, mon nouveau Pokémon. Je regardai pour la dernière fois mes parents, puis je partis pour ma nouvelle vie à Alcea Rosea.

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<div class="fichest">▬ qui se cache derrière ce dresseur ? </div>
<div class="tdy"><div class="tdy1">PRENOM/PSEUDO : Emman (ou Manou pour les intimes)
ÂGE : 20
COMMENT ES-TU ARRIVE ICI ? Kathleen m'a trainé de force Very Happy
DES SUGGESTIONS ? Oui: ne fermez pas le forum^^
GIMME THE CODE. 8D un jour je serai le meilleur dresseur, yeah!
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